Selon une étude Harris Interactive, les Français sont prêts à utiliser les plateformes d’e-consentement médical

Spontanément associé aux termes « choix, liberté, accord », 3 Français sur 4 affirment avoir déjà entendu parler du consentement libre et éclairé qui s’exerce dans le domaine médical. Plus concrètement, 54% des Français interrogés ont déjà été dans la situation où ils ont dû faire part de leur consentement. Parmi ces personnes, 29% à plusieurs reprises et 34% l’ont déjà fait pour des proches.

A l’aise avec le sujet du consentement médical, les Français n’hésitent d’ailleurs pas à refuser des interventions médicales. En effet, 1 personne sur 5 indique s’être déjà opposée à une intervention ou un traitement médical. 51% des personnes interrogées ont déjà indiqué jusqu’où les médecins pourraient intervenir si jamais ils étaient inconscients. 47% des Français optent pour une concertation avec leurs proches.

Familiers avec le consentement médical, les Français disent faire confiance aux outils numériques de santé. Ils sont prêts à faire usage des plateformes d’e-consentement :

• 61% des personnes interrogées accordent leur confiance aux outils numériques.
• 63% des Français sont susceptibles d’utiliser une plateforme en ligne ou une application mobile afin de donner leur consentement libre et éclairé.

Malgré un contexte marqué par des cyberattaques récurrentes contre les établissements de soins, la confiance envers les outils numériques ne constitue pas un frein. Les Français sont favorables à leur utilisation dans le domaine de la santé pour ses avantages associés :

• Fiabilité et conformité des informations transmises (76%)
• Garantie et traçabilité des données (68%)
• Sécurité des données (61%)
• Confidentialité des données (59%)

63% des Français estiment être prêts à utiliser une plateforme en ligne ou une application mobile pour fournir un consentement libre et éclairé. Cela est d’autant plus vrai pour les personnes ayant déjà dû fournir un consentement (67%) et ceux ayant déjà refusé une intervention médicale (75%).

Les personnes interrogées estiment que les avantages de l’e-consentement sont :

• La couverture en cas de problème (40%)
• La non-délégation du poids du choix à un proche (40%)
• Le temps de réflexion pour prendre sa décision (37%)
• La visibilité du consentement par le corps médical (33%)

Un argument fort s’ajoute à la liste de ces avantages cités : parmi les personnes ayant déjà vécu une situation de regret à propos d’une intervention médicale ou ayant constaté l’absence d’un consentement pour un proche, 75% d’entre eux estiment que l’e-consentement aurait pu permettre d’éviter cette situation en comprenant mieux l’intervention proposée et les potentiels résultats engendrés.

L’étude révèle qu’il existe des freins à l’usage de l’e-consentement qui restent à prendre en compte :

• L’oubli d’une décision antérieure différente des choix actuels (41%)
• Le manque de confidentialité (40%)
• La falsification d’une signature (37%)

Concernant les craintes liées aux outils numériques de santé, la peur d’un vol (50%) et la revente des données (33%) sont majoritairement citées.

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